Escale

Publié le par LAO.Nord

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Phnom Penh, Kuala Lumpur, mercredi 30 juin,

 

Levée 6h45, je suis au taquet avant même que ne sonne mon réveil. Je boucle un dernière fois le sac, laissant derrière moi les quelques fringues qui sont vraiment hors d'état. Je pars a la recherche d'une banque où changer mon dernier traveller pour payer la taxe d'aéroport mais il est encore trop tôt. Je remonte la rue faisant appel au plus offrant pour me conduire a l'aéroport. Je suis toute fière de moi d'avoir réussi a négocier 3$. Je sens que j'ai atteint le prix plancher.

 

Je profite une dernière fois de la circulation de Phnom Penh et du spectacle des motocyclettes surchargées de passagers. A l'aéroport, je suis là une heure avant l'ouverture de l'enregistrement et vais bouquiner en prenant mon petit déjeuner dans un café. Malaysia m'enregistre jusqu'à Paris et je n'aurai pas a récupérer mes bagages a Kuala ni à refaire de check-in. Je flâne un peu dans les duty free et prends la précaution d'acheter deux bouquins pour mes longues heures de vol car le Johnathan Coe est sur le point de se terminer.

 

Une heure et quart plus tard, je suis a Kuala Lumpur en Malaisie. Nous survolons d'immenses forêts de palmiers et des côtes aux plages aguichantes. J'atterris a 14 heures et je n'embarque qu'à 23h30, j'ai donc largement le temps d'aller faire un tour en ville. Je passe les douanes, pas besoin de visa pour la journée, je change mes derniers Yuans chinois, US dollars et 20 Euros pour des Ringitts, et je prends un billet de train express pour la capitale. De loin, je repère les tours jumelles et la fine tour panoramique symboles de la ville.

 

Changement d'ambiance dans ce pays ou on roule à l'Anglaise, les femmes sont parfois voilées ou en saris, les mosquées pointent leur minarets au ciel et les rues mélangent alternativement les faciès chinois et indiens. J'ai décidé de commencer par le quartier indien. Pas beaucoup de charme et je ne suis pas très à l'aise ne sachant pas vraiment où diriger mes pas dans cette grande ville dont je n'ai ni les codes ni la topographie en tête. Je reste d'abord dans le même pâté de maison n'osant pas trop m'éloigner de la station de métro. Puis je m'aventure un peu plus loin et passe dans un marché animé. Je décide de faire une pause dans un resto. Il est un peu plus de 16 heures mais j'ai bien faim après le mini-déjeuner qui nous a été servi à 11 heures dans l'avion. Un chicken korma fera l'affaire.

 

Je décide ensuite de marcher jusqu'au quartier chinois mais je me plante de chemin et ne suis pas du tout partie dans la bonne direction. En plus, j'ai longé une grosse artère pas bien sympathique qui m'a emmenée bien loin. Je trouve un autre rue qui me ramène à mon objectif. Après cette longue marche, je décide de faire une pause dans un stand de jus de fruits pour une pastèque pressée. Toutes les tables sont occupées mais un Malais m'invite à sa table. Il me parle de fruits tropicaux et comme il y en a un que je ne connais pas; il va me l'acheter a un stand voisin. C'est juste délicieux. Il commence à pleuvoir légèrement et William me conduit au travers du quartier chinois pour me mettre à l'abri au Marché Central reconverti en galerie de boutiques d'artisanat et souvenirs.

 

William doit aller dîner avec un ami. Je reste encore un peu puis prends le chemin du retour. La nuit est tombée. J'ai beaucoup d'avance pour mon vol. Je prends mon mal en patience en bouquinant encore un peu devant une théière de thé vert. J'ai fini La pluie, avant qu'elle tombe et mes yeux commencent à se fermer sur Petit éloge de la colère. Je m'allonge un peu dans le hall d'embarquement. Je vais me renseigner pour savoir s'il n'y a pas de retard car il est bientôt l'heure de notre vol et l'embarquement n'a toujours pas commencé. A minuit, enfin nous partons !

Publié dans Cambodge

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