Vamos a la playa

Publié le par LAO.Nord

Dimanche 5 juillet

Je me hâte de me préparer pour aller choper un bus en partance pour la Isla Negra. Lavage de cheveux. La douche est vraiment trop brûlante. Je sèche mes cheveux de mon mieux et j'emporte bonnet et écharpe au cas où. Une fois dehors, il fait bien meilleur que la veille. Tant mieux.

Métro direction Universidad de Santiago. A la gare de bus, je réserve mon billet puis fonce prendr eun café et des toasts avant le départ. La route est sympa. Nous traversons une petite chaîne de montagnes verdoyantes et longeons les fameux vignobles chiliens. Plus on avance vers l'océan, plus le temps se cécouvre. Je descends à l'arrêt d'Isla Negra sous un beau ciel bleu.

Je descends un chemin de terre qui longe de jolies villas. La maison de Pablo Neruda étant très mal indiquée, je prends un chemin de traverse qui débouche sur une impasse. Une jeune femme qui travaille à la maison de Neruda vient me chercher et me remet sur le droit chemin.

Jolie villa de vacances, toujours dans l'ambiance marine. Vue imprenable sur l'Océan où de grosses vagues viennent se casser sur les rochers en contrebas. La visite commence et l'on retrouve le style hétéroclite de Neruda. Verres de couleur, pièces boisées rappelant l'intérieur d'un navire, sirènes provenant de la proue de navires, collection de coquillages. Ce n'est pas toujours de très bon goût, comme ce cabinet de toilette, décoré de cartes postales polissonnes des annés 30, venues de France, mais c'est toujours divertissant, étonnant et plein d'humour.

En sortant, je vais faire un petit tour sur la plage où les vagues se fracassent et sont dignes des rouleaux biarrots. D'ailleurs, la baignade est interdite. Je n'avais jamais vu autant d'écume. Je retourne vers la maison qui abrite également un sympathique restaurant de poisson et fruits de mer. Je choisis la merluza frita dont les portions sont absolument énormes. Je cale.

Je décide de repartir vers la plage pour une petite marche digestive. Je profite du soleil pour me poser sur un rocher et admirer le mouvement permanent des vagues qui se cassent avec irrégularité et surprennent parfois quelques groupes qui se sont posés un peu près. Il y a tellement d'embruns qu'une brume de mer s'él`ve peu à peu à vers la maison. Le paysage est magnifique avec les pins alentours.

Après m'être posée une bonne heure, je regagne la route pour récupérer le prochain bus Pullman en direction de Santiago. Il se remplit bien vite aux divers arrêts. C'est dimanche soir et les gens quittent leur famille pour rentrer chez eux. Nous arrivons à Santiago au coucher du soleil qui enflamme à nouveau le ciel. La fraîcheur et les nuages sont revenus, à moins qu'ils n'aient jamais quitté la ville, plombée entre les montagnes. Cela me décide à zapper l'étape vignobles pour m'éloigner vers le Nord où le ciel est réputé clair toute l'année si bien que de nombreux téléscopes ont éte installés.

De retour dans le métro, je suis rejointe par l'un des passagers du bus que j'avais repéré à son look étudiant avec sa barbe de trois jours, et assez européanisé pour un Chilien. Il me demande d'où je viens et parle un Francais impeccable avec un accent belge ! Il est bien Chilien mais a vécu en Belgique. Nos chemins se séparent alors que je prends ma correspondance à Los Heroes. Il me fait la bise comme si l'on se connaissait de longue date ! A peine 5 minutes.

Retour à l'hôtel. Post des deux derniers jours. Palabre avec les dames de l'hôtel pour le resto du soir. Définitivement pas le Mercado Central, ca craint, surtout que c'est dimanche soir et que tout est fermé, il ne restera plus que les trainards émèchés... Je vais donc changer mon sac à dos vert tout neuf qui m'associe trop à une touriste pour un petit sac plus léger et discret. J'emporte le minimus sur moi et vais tester un autre resto péruvien du voisinage sur la reco de mes hôtesses. L'endroit est vraiment moche, la télé hurle à plein tube une musique nase. J'ai cru prendre un plat péruvien mais je me retrouve avec ce qui ressemble diablement à des nouilles sautées au boeuf à la chinoise ! Pas grave... Là encore, portion énorme et j'en laisse la moitié.

Publié dans Chili

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R
dis-donc c'est deja mouvementee. J'espere que ca te plait. Soigne-toi!<br /> <br /> Bises<br /> <br /> Romain
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