Descanso en Cuzco

Publié le par LAO.Nord

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Cuzco, lundi 12 octobre,

Je me lève tranquillement vers neuf heures et demies, ayant bien récupéré de mon long périple dans la vallée sacrée des Incas. Je commence la journée par un bon petit dej à la boulangerie du Buen Pastor, dans la Cuesta San Blas. J'étudie mon trajet et, après moult tergiversations, j'abandonne l'idée de partir 5 jours en trekking aux ruines de Choquequirau, de visiter la ville d Ayacucho, qui semble difficile d'accès, et opte pour retourner vers la côte, en direction d'Ica, afin d'aller grimper la dune de Huacachina, puis de faire un tour dans la réserve de Paracas et aux Iles Ballestas.

Je prends un taxi pour le terminal de bus, afin de me renseigner sur les horaires et tarifs, et réserve le bus de 18h avec la compagnie Flores. Retour en combi qui me dépose en bas de l'Avenida Sol, le grand axe de la ville. J'en profite pour faire graver un DVD de mes dernières photos depuis Arequipa et le poster au Correos, non loin de là.

Le temps tourne à l'orage et je m'abrite dans un restaurant mexicain où je commande des burritos végétariens. La pluie continue à tomber mais je remonte bravement en direction de mon cybercafé, en faisant bien attention de ne pas glisser sur les pavés bien traîtres.

J'arrive juste au moment où l'électricité est rétablie après une coupure liée à l'orage. Je m'attelle à la tache pour rattraper le retard sur mon blog, quand j'ai la bonne surprise d'avoir un appel de Brigitte sur Skype ! Pas de son, je me débat avec le vendeur en essayant de garder le contact avec Brigitte. On me change de casque et je rappelle. Quel plaisir de pouvoir se parler après si longtemps. Pour une fois que je suis connectée à des heures raisonnables... Deux posts.

Je m'arrête en prenant un pied de pilote pour repasser à l'hôtel. Je paye la note mais pas de change. La femme de chambre part faire des achats afin de récupérer de la monnaie. Il est largement temps de partir quand elle revient et je saute dans un taxi plutôt que de prendre le combi que m'a indiqué l'aubergiste.

Nous faisons la queue pour charger les bagages. Je précise bien que le mien ne va qu'a Ica et non Lima, terminus du bus. Je m'installe dans mon bus cama, qui est assez confortable mais pas cent pour cent cama. C'est parti pour 16h de bonheur.

En attendant le départ, je prends note de mes derniers jours avant d'oublier. On démarre et j'essaye de finir mon bouquin sur la Valse lente des tortues, tandis que, pour la cinquième fois, l'accompagnateur réenclenche le film d'action pourri et que nous visionnons la même scène qui s'arrête en plein milieu, l'écran de télé ayant visiblement un faux contact. Il est près de minuit quand je termine le bouquin et me décide enfin à faire une tentative pour trouver le sommeil.

Publié dans Pérou

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