La seule femme du saloon

Publié le par LAO.Nord

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Mérida, Campeche, mardi 2 février,

Je décolle un peu plus tard que prévu ce matin car j'ai dû transvaser, vérifier et nettoyer tous mes médicaments, une capsule de poudre couleur souffre ayant explosé dans mon kit de rando. Après ce petit ménage matinal, j'ai bien faim et part à la boulangerie acheter des petits panes franceses que je retourne grignoter à l'auberge  où je me prépare une petite tasse de thé.

Je prends ensuite un taxi pour le terminal ADO. Un bus part pour Campeche à 11 heures. Sur la route, j'ai le loisir de voir Spiderman 3. Je demande au chauffeur s'il va bien s'arrêter à Campeche ayant déjà vu deux sorties fléchées . Il fait mine d'avoir oublié de s'arrêter mais continue en réalité jusqu'à la sortie Sud , plus proche du terminal.

DSCN8683Mon taxi me dépose au Monkey Hostel, sur le Zócalo, encore un bon plan de Christine. Je me pose quelques minutes pour faire mon lit dans le dormitorio avec un petit balcon donnant sur la jolie place principale, face à la cathédrale. Le tout pour 100 Pesos, avec Internet et petit déjeuner inclus, on ne rechigne pas à faire son lit pour ce prix là !

Je pars vers le Malecón, au bord du Golfe de Campeche, mais grosse déception, une sorte de voie expresse longe la mer grise et il n'y a pas de resto en vue. Je rentre dans les remparts par la Puerta del Mar et traverse la ville jusqu'à la Puerta de la Tierra, qui lui fait face, à l'autre bout de la calle 59, bordée de jolie maisons coloniales qui alternent les tons pastels.

Je pousse une porte style saloon, ouvrant sur un joli bar colonial, rempli à 100 pour cent d'hommes. Je me croit revenue plus d'un siècle en arrière, ambiance western. Je ne me laisse pas intimider et m'installe dans un coin, commandant un riz aux crevettes et une limonade. Le riz baigne dans l'huile et je ne termine pas mon plat.

DSCN8688Je longe les remparts et rejoint le Zócalo où je m'arrête dans la jolie cour intérieure à deux étages de la chaîne Italian Coffe Company testée à Mérida. Je prends un moka froid pour me consoler de mes déboires gastronomiques du bar colonial. Je repasse à l'auberge pour Internet mais les deux ordinateurs sont visiblement vérolés et il est quasi impossible de se connecter.

Je vais donc à la recherche d'un cyber payant et trouve mon bonheur, mettant à jour 5 articles. Je fais encore un petit tour pour explorer d'autres restos potentiels et alors que je suis à deux doigts de rentrer dans le Burger King, je me décide finalement pour une terrasse sous des arcades au premier étage d'un joli bâtiment colonial donnant sur le Zócalo. Spaghettis à l'italienne un peu écoeurants, décidément pas ma journée gastronomique...

Publié dans Mexique

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