There's no such thing as a free ride

Publié le par LAO.Nord

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Quito, Cotacachi, jeudi 12 novembre,

Levée 7h45. Je retrouve Inès sur la terrasse. Nous descendons dans la rue pour attendre Renato, le fils d'amis de sa tante, qui doit passer nous chercher pour nous emmener à Otavalo où il travaille. Il arrive dans un pick-up tout confort où nous nous installons.

La route pour Otavalo est très belle. En chemin, Renato nous parle des problèmes politiques du pays. Le gouvernement de gauche dans la lignée de Chavez ne favorise pas l'expansion du pays. Du moins est-il un peu plus stable que les précédents dont la durée de vie ne dépassait pas un an.

DSCN5434Renato nous arrête à la Lagune San Pablo qui se trouve au pied du volcan Imbaburra, à l'entrée de la ville. Il nous emmène jusqu'à Cotatcachi, la ville voisine où se trouve l'hôtel de son père. En pleine nature, ce joli petit hôtel de campagne nous semble un vrai luxe comparé à nos hospedajes pour routards.

Nous prenons un bus pour Otavalo où nous arpentons les allées du marché artisanal. Je craque immédiatement pour un petit bonnet coloré puis un T-shirt Amazonía pour Sacha. Nous retrouvons ensuite Renato à la terrasse d'un restaurant donnant sur la place. Il n'y a pas d'électricité à Cotacachi, aussi est-il venu ici profiter du wi-fi pour travailler. Nous déjeunons ensembles puis terminons notre tour du marché. Inès en est à son deuxième collier !

DSCN5437Nous marchons ensuite jusqu'à la cascade de Peguche. Nous rentrons dans un bus qui nous ramène au centre, passons devant le marché de fruits et légumes, une petite placette, arrivons au Parque Bolivar où nous faisons une pause pour grignoter les petits pains frais que nous avons achetés dans une boulangerie en passant.

Nous observons le ballet des femmes en tenue traditionnelles. Jupes longues bleu sombre, chemisier blanc bouffant, carré de tissu bleu nuit noué sur l'épaule, collier de plusieurs rangées de perles dorées autour du cou, chevelure retenue par un ruban enroulé formant une longue tresse, elles sont juste magnifiques et d'une élégance folle.

DSCN5440Nous arpentons ensuite les rues à la recherche d'un cyber avec 2 postes libres que nous finissons par trouver. J'ai le temps de mettre à jour mon blog avec les dernières 72 heures bien chargées. Nous reprenons ensuite un bus pour Cotacachi en essayant de repérer dans la nuit le chemin de terre qui mène à Villa Paradiso.

Nous retrouvons Renato et un couple d'amis. Ils nous emmènent dîner au centre. Inès essaye un jus de guanávana et une soupe d'avocat. Je teste. Original mais excellent. Sympathique soirée. Nous rentrons à l'hôtel et tombons comme des masses.

Publié dans Equateur

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